Okayo
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Appartement n°4 -Akemi Ten

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyDim 27 Juin - 22:11

J'avais entreprit d'enterrer cette vielle chaîne et tout ce qu'elle représentait. Des souvenirs dont je ne voulais plus. J'avais creusé un trous suffisamment profond que j'avais ensuite rebouché. Mina était apparue à ce moment là. Elle m'avait observé avec cette moue de petite fille, curieuse de savoir ce que je fabriquais à cette heure-ci de la journée, dehors, les mains couvertes de terre. " J'ai enterré mon grelot! " Son visage avait prit cette mine déconfite des mauvais jours, elle allait se mettre en colère, je m'en doutais, il suffisait de voir ses sourcils froncés pour savoir qu'elle était contrariée. Au lieu de me crier dessus elle s'est penchée pour gratter le sol avec ses ongles. Lorsque sa besogne fut finit elle plaças dan mes mains la chaîne noircis. "Ne fais pas ça, pas comme ça! Tu peux oublier mais pas de cette façon Louna! " Elle m'avait souris et avait refermé mes paumes. Ma cadette avait embrassé ma joue et m'avait abandonné là. Je suis remontée et j'ai pris une douche, j'en ai profité pour nettoyer le bijou et le replacer la où il devait être, à ma cheville. J'ai enfilé un t-Shirt trop court et j'ai préparé une tasse de céréales que j'ai posé sur la table basse. Mes cheveux dégoulinaient sur sol, à vrai dire je n'avais pas l'intention de les sécher, j'étais trop fatiguée pour faire quoi que se soit, même manger, j'ai seulement avalé une cuillère puis je me suis allongée sur le canapé. J'ai remonté la couette jusqu'à mon nez et je me suis mise en boule avant de rejoindre les bras de Morphée.

" Mina, mina..." Je murmurais son prénom dans un demi sommeil.J'ai entendu le cliquetis des clés dans la porte d'entrée, mais je ne m'en suis pas inquiétée, il arrivait souvent que Mina vienne faire un tour à l'appartement pour s'assurer que je me portais bien, pourtant elle m'avait vus quelques heures avant. Peut être s'inquiétait-elle du fait que je ne mange pas. Oui s'était sûrement cela.

"Mina ce n'est pas la peine de me materner! Si j'étais suffisamment en forme s'est moi qui ferais ça. je mangerais, je te le jure! Demain matin.... ou demain soir."

Je laissa échapper un soupire de résignation. J'étais de toute façon trop exténuée pour lui tenir tête ce soir. Je suis restée là, les paupières closes car je n'avais plus la force de les ouvrir. Je me suis un peu assoupie, pas complètement, je trouvais cela étrange qu'elle ne m'ai pas répondue, ni que l'appartement soit redevenue aussi calme. En temps normal je me serais réveillée immédiatement et j'aurais envoyé un loup attaquer, au cas ou.... Mais là, ce n'était décidément pas le soir, étrange que je fusse aussi fatiguée, je n'avais fait que creuser un peu... Mina m'aurait sûrement fait la moral pour me rappeler que je ne me nourrissais pas convenablement... Elle aurait raison. Mina est-ce vraiment toi? Ai-je des hallucinations? Est-ce que ça veut dire que je suis vraiment foutue? Je dois avoir un grain ou deux...
Revenir en haut Aller en bas
https://okayo.forumsrpg.com
Akemi Ten

Akemi Ten

Messages : 51
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyDim 27 Juin - 22:49

Là, là, chut... Je te l'avais promis n'est-ce pas?
Un jour je reviendrai, un jour te prendrais à nouveau dans mes bras, je t'embrasserais à nouveau. Mais là, j'étais tellement épuisé...
J'ai fais des choses qui ne me ressemblent pas. Ce n'était pas moi, c'était un autre; un chien qui ne fait qu'obéir aux ordres. Mais c'était pour toi Lou, que je l'ai fais. Pour que je puisses être avec toi.

Ils m'ont jeté dehors avec autant de force et d'ardeur qu'ils m'avaient faits rentrer. Le gosse m'a même fait un câlin avant de me dire au revoir, je crois que nous n'avons plus rien à craindre avant un bon moment. Mais tu sais, il ne m'a pas dit "Adieu" ni "Au revoir". Il m'a soufflé, en souriant : "À plus tard".

Je ne veux pas y retourner Louna, je veux dormir, je veux mourir à côté de toi. Je veux vivre le peu que j'ai à vivre plutôt que de perdre mon temps à leur obéir. Mais ils me tiennent en laisse. Ils ont beau la relâcher, ils la tiennent toujours fermement en main et n'hésitent pas à la tirer.

Lorsqu'ils m'ont jeté sur le trottoir, je suis resté là, titubant. Ils avaient reprit leurs costumes de luxe et m'avaient redonné mes vêtements dont les tâches de sang n'étaient pas parties au lavage. Ils m'ont donné un peu d'argent et ils ont disparu. Comme si rien ne s'était passé.

J'ai acheté un polo bleu marine, histoire de camoufler les traces et je suis rentré chez moi, empruntant les chemins les plus calmes, les rues les moins fréquentées, tout en fumant cigarette sur cigarette, les mains tremblantes d'émotion.

J'ai glissé mes clefs dans la serrure et j'ai poussé la porte blindée avec difficulté. La maison était en ordre, contrairement au dernier souvenir que j'en avais, et Louna était là, allongée sur le canapé, les draps recouvrant son corps en entier. Elle semblait aussi exténuée que moi, aussi lasse.

"Mina ce n'est pas la peine de me materner! Si j'étais suffisamment en forme s'est moi qui ferais ça. je mangerais, je te le jure! Demain matin.... ou demain soir." Maugréa-t-elle dans un soupire.

Mina s'occupait d'elle... Tant mieux... Après tout, jamais elle ne l'aurait laissé seule.

Je me suis avancé doucement vers elle, les mâchoires serrées tout comme mes poings, les larmes au bord des yeux. J'avais voulus hurler, mais rien ne sortait. Et fébrilement, comme lorsque l'on tient la chose à la fois la plus fragile et la plus importante de sa vie, je l'ai serré dans mes bras, glissant une main sous son cou pour l'embrasser puis blottir mon visage contre sa nuque, respirant profondément son parfum.

"Je t'aime Louna, je t'aime, je suis désolé..."
Revenir en haut Aller en bas
Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyDim 27 Juin - 23:27

J'ai commencé à rêvé, que quelqu'un me prenait dans ses bras, qu'une main se glissait sous ma nuque, que des lèvres se posait sur les miennes. Les mains de cette homme tremblaient, elle tremblaient tellement........... Avait-il froid? Avait-il peur? Finalement j'ai sombré, je n'avais plus la force de lutter, que ce soit contre le sommeil, ou contre ce genre de rêve farfelue à souhait. Je délirais... pourtant.

J'étais bien là, je ne savais pas trop pourquoi, je me sentais soulagée d'un poids, je passais une nuit paisible, sans cauchemar, sans soubresaut. Puis cette chaleur, j'avais l'impression de revenir à une époque révolue. J'aurais voulus que ce sommeil soit le dernier, que mon coeur s'arrête de battre dans ma poitrine, qui me laisse en paix avec cette sensation agréable de bien être, de paix. Je n'ai pas ouvert les yeux, même lorsque le soleil à caressé mon visage de ses premiers rayons. Qu'est-ce qu'il était agaçant! Ne pouvait-il pas me laisser sommeiller encore un peu, juste un peu. J'ai finalement ouvert les yeux, résignée. J'ai vus deux bras qui m'entourait et quand j'ai tourné la tête j'ai sentie ton souffle sur mes lèvres. J'ai souris bêtement. Voila que je perdais la raison, j'étais en plein délire. Si je rêvais encore alors ce rêve était parfait. J'ai posé ma main sur ton visage, tu semblais si réel. J'ai posé mes lèvres sur les tiennes, elles avaient le goût du tabac et dégageait la même chaleur qu'avant. J'ai ris. C'est fou ce que mon imagination pouvait être débordante et mes souvenirs de toi parfaitement intacte. j'ai joué avec quelques unes de tes mèches de cheveux et j'ai soupiré.
"Allez Louna, maintenant faut que tu te réveille. Un bon petit déjeuner s'impose, parce que là ma grande, tu touche le fond!"

Je me suis levée et j'ai abandonné celui que je prenais pour un rêve. Je me suis fait un café bien serré et bien chaud, avec un croissant et des tartines de pains, j'ai commencé à grignoter pour finir par engloutir. J'avais terriblement faim. Lorsque je suis réapparus dans le salon tu y était toujours, profondément endormie. " Mina va devoir me faire enfermer.... "J'ai fais une moue contrariée, j'ai frappé ma tête avec la paume de ma main, mais tu étais toujours là. "bon une douche alors." S'est ce que j'ai fais, une bonne douche froide, au début ce n'étais pas agréable, mais je trouvais cela nécessaire vus les circonstances, puis je me suis faite à l'eau glacé sur ma peau, un peu comme hier soir. J'ai enfilé une robe et je me suis dirigée vers le canapé, tu n'y étais plus. Le miracle de la douche froide! J'étais sauvée, l'asile des fous s'était pas encore pour moi. Mina n'en saurait jamais rien. Je me suis laissée tomber et je me suis de nouveau roulée en boule sous ma couette. J'ai repris ma contemplation de la ville. Une odeur de cigarette ma dérangée les narines. Encore, ça recommençais, mon imagination trop débordante reprenait. J'aurais préféré l'illusion de tout à l'heure, elle était plus intéressante. J'ai fermé les paupières et j'ai inspiré une goule d'air. Je détestais la cigarette, mais pas celle ci, s'était sa marque. Puis faut dire aussi qu'aspiré de l'air dans laquelle il n'y a pas vraiment de cigarette ne pouvait pas vous nuire à la santé. Alors je me délectais de cette odeur, comme une droguée, je m'en imprégnais tant qu'elle était encore suffisamment intacte dans ma mémoire.

Quand Mina allait se présenter à l'appart, si elle venait bien sur, elle me traiterait de folle, ou me parlerais d'une consultation chez le médecin et je serais bonne à passer une heure dans une salle d'attente pour entendre un vieux bonhomme rabougris me dire que je suis en malnutrition et que mon cerveau agis comme ça parce que mon corps lâche. Soit, mais son diagnostique tout le monde le sait déjà, pas besoin de faire médecine pour savoir que quelque chose clochait chez moi, si y avait que la malnutrition d'ailleurs.... J'ai serré le tissus un peu plus fort afin de me réchauffer, la douche froide sa passe mais les cheveux humide n'aidait pas franchement à se réchauffer. Et cette odeur de cigarette encore présente....
Revenir en haut Aller en bas
https://okayo.forumsrpg.com
Akemi Ten

Akemi Ten

Messages : 51
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 0:40

Je me suis réveillé et tu n'étais plus là. J'ai passé une main glacée sur mon visage et je me suis levé pour aller me changer. Je me dirigeais donc vers ma chambre où je me déshabillais au fur et à mesure, jetant mes vêtements sur le sol, pour enfiler un jean noir et un haut de même couleur aux manches mi-longues. Je décidais de fumer à nouveau à la fenêtre. Je m'étais calmé depuis hier soir... Mais j'étais toujours aussi fatigué. J'étais prêt à m'endormir, là, à regarder les vieillards marcher, s'appuyant sur leur petit chariots... Je suis retourné dans le salon et tu dormais déjà. Je me suis faufilé dans la cuisine où je me fis un café bien serré, histoire de me réveiller. On entendit alors la porte s'ouvrir. J'étais toujours assis sur un des tabourets près de la fenêtre, adossé au mur. Elle ne me vit pas tout de suite, trop concentrée à regarder où elle mettait les pieds pour ne pas réveiller Louna.

Puis en s'approchant du frigo, elle poussa un cri silencieux, une de ces inspirations de frayeur qui pourtant, se veulent muettes pour ne pas réveiller sa soeur.


"Akemiii!" Murmura-t-elle en posant ses courses sur la table avant de m'enlacer.

"Elle sait que tu es là?? Je suis tellement contente de te revoir !

- Moi aussi... Mais je ne sais pas si elle a comprit, je ne crois pas qu'elle ait tilté en faite... Et je préfère la laisser dormir...

- Oh tu sais, elle dort toute la journée, tu peux bien la réveiller... Moi je passe tous les jours en prétextant acheter des courses. J'aime bien venir la voir. Là je passe juste déposer les courses, je reviendrais après le travail vous faire à mangé. Je suis fleuriste maintenant ! Enfin bref. Ne la surmène pas trop. Je préfère vous laisser. Et. Akemi. Fais attention à elle s'il te plaît."


Elle m'embrassa sur la joue et repartit en marchant sur la pointe des pieds, un immense sourire sur les lèvres. De mon côté, j'attendis quelques minutes avant de tenté de la reprendre aux bras de Morphée.

Je me penchais au dessus d'elle, embrassa sa paupière, sa pommette, sa joue, sa mâchoire, son menton, ses lèvres...

"Debout, debout..."

Je caressais une de ses mèches de cheveux rose, la remit derrière son oreille et contempla son visage, regardant ses yeux papillonner tandis qu'elle semblait se réveiller d'un très long sommeil...
Revenir en haut Aller en bas
Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 11:20

J'avais cette curieuse sensation de vide, de fatigue constante, alors que je me réveillais d'un sommeil plutôt long. D'un coma dans lequel je me serais plongé volontairement pour ne plus voir le monde qui tournait et moi qui ne bougeais pas. Parfaitement immobile. Je dois avouer que cela avait plutôt bien fonctionné.... Jusqu'à maintenant.

J'ai regardé son visage un petit moment, hésitant toujours entre le rêve et la réalité. Alors j'ai décidé de me pincer.
"Aïe!" Ce n'étais pas un rêve... Mais une hallucination, hein? Qui m'assurait qu'il était bien là vivant devant moi. J'ai posé délicatement mes doigts sur sa joue, elle était douce. J'ai souris. "Tu est rentré, ou j'ai vraiment besoin de me faire enfermer...." J'ai ris, un petit rire retenue, agacé. Puis les larmes sont tombées, elles ont coulées sans retenue le long de mon visage. Je n'étais pas triste, n'aller pas croire cela, j'étais heureuse, mais comment vous dire, c'était un curieux flot de sentiment qui émergeait en moi. Bouleversant. Je me suis assise et j'ai posé ma tête sur son épaule. Les larmes venaient parfois s'écraser sur ses vêtements, le reste du temps elles finissaient leur course sur le plancher. J'ai mis plusieurs minutes avant de me calmer, plusieurs heures avant que les larmes ne cessent enfin de tomber. J'avais sans doute pleurer pour tout une vie, maintenant mon cotât de larmes devaient être à zéro, ce qui m'arrangeais bien après tout. Un médecin à dit que la dépression passait par plusieurs stades, le premier est de nier, de continuer sa vie comme si tout allait bien. Le second est la colère, le troisième les larmes. Je n'ai jamais fais comme tout le monde, encore une fois j'étais l'exception à la règle. Parce qu'après avoir pleuré durant des heures s'est la colère et la frustration qui m'ont assaillie sans prévenir. J'espérais que ce ne fusse qu'une illusion, un mauvais tour joué par mon subconscient, parce qu'il ne méritait pas de subir tout ça.

" Où tu étais?! J'ai crus que tu étais mort! Tu n'imagine même pas l'enfer que j'ai vécu durant tout ce temps! Ah non! Tu pouvais tout faire, mais pas ça! "

Et de nouveau les larmes. Étrange, je devais vraiment être une machine à pleure pour produire autant de flotte d'un coup. J'étais soulagée, oui, pour la première fois depuis des mois j'étais soulagée. Pourtant mes petits poings sans force tapaient son torse comme ci je fusse capable de le blesser. Impossible, pas dans l'état actuel, je n'aurais même pas fait de mal à une mouche tellement j'étais fragile ces dernier temps. Lui en voulais-je vraiment? Peut être que oui ou non... Après tout, je ne savais rien de ce qu'il avait vécu, cette vérité mais apparut comme ça, comme tel, alors j'ai stoppé mes mains et j'ai laissé mes bras retomber contre mon corps. Il semblait bien se porter, mais quelque chose dans son regard était terni. C'est vrai, certaines blessures étaient invisible, elles touchaient le coeur si profondément qu'elles faisaient aussi mal qu'une blessure physique, peut être plus. " Pardon... s'est les nerfs."

J'ai entendu qu'on frappait à la porte, mais aucun de nous n'a bougé. J'ai posé ma main sur sa joue, j'ai appuyé ma paume sur son visage. Une mèche cachait son regard. J'aurais aimé apercevoir ses yeux, y lire, puis comprendre. Malheureusement on t'embourrait nerveusement à la porte, impossible donc de me concentrer sur autre chose. " Là, là j'arrive!!! " J'ai ouvert la porte d'un coup sec, deux grand type se tenait là, ils n'avaient pas l'air franchement commode, et moi je n'étais pas franchement ravie qu'on m'ai dérangé durant une crise d'hystérie. " Je viens voir mon petit Akemi! J'ai quelque chose à lui dire. Dis lui que Forel est là, il comprendra. " Il avait ce sourire narquois et malsain qu'on les hommes, foutus espèce humaine stupide et puérile. Stupide Etat qui s'insinuait partout comme bon lui semble, à ses vêtements chics et bien taillé il ne pouvait être qu'un chien chien à ses gens haut placés. "Il n'est pas là et moi je veux pas de clébard de l'État ici!" J'avais craché ses mots avec une hargne que je ne me connaissais pas. J'ai refermé la porte en la claquant au nez des deux individus bien qu'une voix me répétait de ne surtout pas faire ça.... Pourquoi? Il allait casser la porte? Tant mieux, comme ça on aurait une serrure neuve.

[ Si jamais la fin te bloque dis le moi, je la changerais, mais ça me permettais de rebondir. ]
Revenir en haut Aller en bas
https://okayo.forumsrpg.com
Akemi Ten

Akemi Ten

Messages : 51
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 12:25

Et elle a comprit.

Elle a pleuré, crié, pleuré à nouveau tandis que je caressais sa joue, que je tenais son dos et sa tête. Mais elle était là, devant moi, donc j'étais heureux, je pouvais enfin sourire, enfin me détendre pour pouvoir l'aimer pleinement. Mais la peur et la fatigue étaient toujours là, quelque part dans ma tête à attendre de sortir, attendre qu'on les rappelle à l'ordre pour embrumer mon esprit.

Et puis on a toqué cinq fois à la porte. Cinq coups sourds et bien espacés. Forel. Mes poings et ma mâchoire se sont à nouveau crispés tandis que Louna espérait encore qu'ils puissent partir. Que devais-je faire?! Combattre? Fuir? L'emmener avec moi? Voir ce qu'il voulait?

Je n'en savais rien, tout n'était qu'un épais brouillard dans esprit. Je marcherai donc à l'instinct puisque c'était tout ce qu'il me restait. J'écoutais la conversation, assis dans les canapé, le regard dans le vague.


"Là, là, j'arrive!!!"

"Je viens voir mon petit Akemi! J'ai quelque chose à lui dire. Dis lui que Forel est là, il comprendra."

"Il n'est pas là et moi je veux pas de clébard de l'État ici!"

"Ne fais surtout pas ça ma belle, ne fait surtout pas ça ma Louna."


C'était la goutte qui faisait déborder le vase, je me suis levé d'un bond, ai rouvert la porte avec violence avant de le regarder droit dans les yeux et de saisir son col de chemise. Aucun d'entre eux ne bougea, ils savaient tous que Forel pouvait se débrouiller seul. Il saisit mes doigts crispés autour de sa chemise hors de prix, les ôta doucement en répondant par des "Tout doux, tout doux" se dépoussiéra et claqua une fois des doigts. L'un des hommes derrière lui apporta un document d'une centaine de pages, bien épais, et le plaqua contre moi.

"Je savais que je te trouverais là, tu n'es pas très malin en réalité. Je suis juste venu t'annoncer que ton petit travail n'est pas finit. Le Gnôme a oublié de te demander un dernier truc ou alors il s'est bien foutu de ta gueule, j'hésite. Apparemment il faut être discret donc malheureusement, je ne serai pas avec toi sur ce coup là... Oh! Zut! C'est bien toi qui ne voulait pas que ta petite Louve sache ce que tu faisais? Olalala, que je suis désolé!"

Il se rapprocha doucement de mon visage et changea autant de ton que d'humeur.

"En même temps, je comprends pourquoi vous vous entendez si bien, ça doit être votre petit côté impulsif ou alors chien, que vous avez en commun..."

Je serrais simplement les dents et attendis que cela passe. Louna était aussi faible que moi et en comparaison avec Forel et ses hommes, nous ne ferions pas le poids une seule minute au niveau de la force. Mais je savais qu'un jour viendrait où je le tuerai de mes propres mains.

Je rentrais à nouveau dans l'appartement et lui fermais la porte au nez.


"À bientôt mon petit Akemi!" Lâcha-t-il en riant aux éclats avant de s'en aller.

Moi, je me retrouvais là, une mission dans les bras tandis que Louna me fixait. Elle était à la fois mon unique raison de vivre, et donc la seule de mourir. Je ne voulais pas lui dire le nombre de personnes que j'avais tué, même si elle devait s'en douter. Je ne voulais pas lui confier que c'était à cause de moi, tous ces hommes politiques décédés. Je n'étais qu'un engrenage de cette machination. Si je n'avais pas été là, ils en aurait trouvé une autre, et si je n'acceptais pas, ils m'auraient tué. Et elle aussi.

Nous n'étions que des pions placés en première ligne. Ces pièces que l'on avance pour les regarder s'entretuer. J'avais à nouveau les oreilles qui bourdonnaient. J'ai redressé la tête, lâché les feuilles qui s'écrasèrent au sol et je l'ai prise dans mes bras. Elle était là, avec moi, vivante, en chair et en os, alors je voulais l'aimer tant qu'il était encore temps...
Revenir en haut Aller en bas
Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 13:13

Je devais me sentir rassurée, apaisée, dans ses bras qui m'étreignaient, mais il y avait un côté tragique et pitoyable à cette scène, il me serrait comme la dernière chose qui comptait pour lui. Je ne voulais pas être ça, sa seul raison de vivre, que ce passerait-il si je disparaissais un jour? Il ne s'en remettrait pas. Je l'ai poussé avec mes petites mains et je me suis penchée pour ramasser l'ordre de mission. J'ai posé mes yeux noir de colère et d'incompréhension sur lui. " Je vais le faire à ta place." Tu n'avais pas le droit de croire que ta vie était plus sale que la mienne. Il y avait tant de choses que tu ignorais à mon sujet, sans doute autant que j'en ignorais à propos du tien. J'ai serré l'enveloppe contre moi. Je voulais que ta vie reprenne un semblant de joie, que tu oublie un peu cette pars de toi. Je l'ai déposé sur le meuble de l'entrée et je me suis dirigée dans la cuisine pour prendre une tasse de café. J'avais besoin de caféine, le goût amer me semblait agréable en comparaison au pincement que je ressentais. Si je ne t'ai pas posé de question s'est en autre que je ne voulais pas savoir.

" Je le ferais à ta place, repose toi. Ne pars pas. "

J'ai regardé le liquide brun, les larmes tombaient dedans, s'était stupide, mon café allait avoir un drôle de goût après ça, alors au lieu de le regarder bêtement j'ai avalé une gorgée du breuvage brulant. C'était réconfortant, cette chaleur qui glissait dans la gorge. Tu étais là, la tête reposée contre l'encadrement de la porte. Tes mains tremblaient.J'ai posé ma tasse sur la table et j'ai tendu mes bras nu pour te réconforter. J'étais stupide de croire que je pouvais faire à ta place, tu le savais aussi bien que moi, je n'avais plus la force de rien, mais toi non plus, tu étais exténué. Toi non plus tu n'en avais pas la force, alors quitte à choisir, je préférais que ce soit moi. J'ai fourré mon visage dans le creux de ta nuque et je l'ai embrassé.

" Je t'aime." murmurais-je. Le sang m'était monté au joues, quel agaçante manie de rougir pour un rien. J'ai ris, un rire triste, presque désespéré, mais qu'allions nous devenir? Qu'allions nous faire? Aurions nous le droit à une vie paisible tôt ou tard? J'ai remonté mes mains dans ton dos et je me suis accrochée à ton vêtement. Je ne voulais plus me défaire de cette étreinte, plus jamais... Je voulais que tu t'accroche à autre chose cas moi, que tu reprenne le goût de vivre tout simplement, alors que j'agissais de la même façon, je m'accrochais à toi comme à une bouée de survie.

"Tu devrais te reposer un peu."

Je devais avoir les yeux brillants avec toutes ses larmes, les joues rosies après ce que j'avais dit, des cernes sous les yeux après tant de nuit à ne pas dormir. Je ne devais pas être belle à voir, je ne devais pas être présentable, mais je m'en fichais. C'était ce genre de détail inutile qui consommait vôtre vie et vous donnais cette impression d'avoir perdu vôtre temps.... le nôtre était trop précieux pour ça.
Revenir en haut Aller en bas
https://okayo.forumsrpg.com
Akemi Ten

Akemi Ten

Messages : 51
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 14:10

Elle avait beau me répéter qu'elle le ferait à ma place, je ne l'entendais pas du tout de cette oreille. Nous étions tous les deux exténués et la mission pouvait bien attendre une ou deux semaines. Tu m'as rejoins tandis que j'étais assis à terre, près de la porte. Tu as fourré ton visage dans le creux de ma nuque tandis que ton nez froid me chatouillait. Puis je t'ai tiré jusqu'à moi, t'ai bloqué avec mes jambes pour glisser les doigts de ma main gauche entre les tiens, tandis que mon bras droit entourait ton torse pour soutenir ta nuque. J'ai essuyé les traces de tes larmes avec mes lèvres et je t'ai embrassé une, deux, trois, autant de fois qu'il le fallait. J'ai passé une de mes mains contre ta peau, dans ton dos, et je t'ai embrassé à nouveau, nous faisant légèrement basculer en avant.

Je n'avais plus la force de parler, juste de te dire à quel point je t'aimais. Louna, ma douce Louna. J'ai embrassé ta nuque, toutes tes courbes, tous tes doigts. J'étais tellement heureux, tellement bien dans ce bonheur si simple.

Nous étions allongés tous deux sur le tapis d'un blanc cassé et je t'observais. Je regardais tes yeux, ton visage rougit par ce trop plein d'émotions, ton sourire, ton merveilleux sourire.

J'avais l'impression de t'avoir quitté hier seulement, alors qu'une semaine auparavant, j'aurai pu dire une éternité tandis que nos doigts étaient toujours entremêlés.

Je les ai embrassés eux aussi, je les ai posé contre mon coeur et doucement, tout en l'attirant à nouveau vers moi, j'ai prononcé les quelques mots les plus sincères en mon coeur.


"Louna, je t'aimerai toujours, toujours. Je ne te quitterai jamais, je te le promet."

C'était une de ces promesses qu'on voudrait pouvoir tenir mais dont nous ne sommes jamais si sûrs, surtout lorsqu'il suffit pour certaines personnes d'un claquement de doigt pour y mettre un terme...
Revenir en haut Aller en bas
Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 15:03

Ne fait pas ce genre de promesse, elles font si mal, elles vous perforent le coeur. Mensonge, blasphème. Elles sont si tangibles, peuvent du jour au lendemain s'évaporer. Ni toi, ni moi, ne pouvions promettre une tel chose. J'ai posé ma tête sur ton torse et j'ai écouté les battements de ton coeur. Je priais pour que Mina n'arrive pas à ce moment et nous trouve là allongé par terre. Qu'est-ce qu'on lui aurait dit? Peu importe. J'ai plongé mes yeux dans les tiens, j'ai cherché des réponses à mes questions. "Ne fais pas ce genre de promesse, je t'en supplie, ne promet pas ça... " J'ai soupiré, mal à l'aise, je me suis écarté pour retomber sur le carrelage froid.

" Et si on partait, si on laissait tout de côté, juste quelques jours..."

Je rêvais de voir un champ de tournesols, de marcher pieds nus dans l'herbe. Je rêvais de voir tombé la pluie, de voir un ciel orageux, de sentir cette bonne odeur de terre. Je rêvais d'une vie simple, d'un retour aux sources. Je rêvais de vacance. J'ai collé ma joue sur le sol glacé et j'ai tourné le dos à Akemi. Mes doigts ont tracés des dessins invisibles dans l'air puis je me suis mise à chatonner, d'une voix faible et raillée. Je n'étais plus aussi douée cas l'époque, il faut dire que je ne m'entrainais plus beaucoup. Je me suis finalement assise et j'ai arrêter, je me suis tue. J'avais besoin de prendre l'air, de voir autre chose que ses murs, d'oublier cette enveloppe qui trônait sur la commode d'entrée, je voulais oublier ce que nous étions, mais étais-ce possible, n'étais-ce pas qu'un caprice comme tant d'autres?

" Tu veux bien? S'il te plait dis oui! "

Je lui ai fais une moue de petite fille prise en faute. A toi aussi ça te ferais du bien, ont méritait ce répit, ont méritait de mettre cette vie sur pause. Personne ne nous retenais ici. Mina était sous la protection de Zachs, et je savais qu'elle était forte, suffisamment pour se passer de moi une semaine, à vrai dire, à elle aussi ça lui ferais des vacances. La pauvre, elle subissait mes sautes d'humeurs et ne s'en plaignait jamais.

" Des vacances à la campagne! Sans personne pour nous embêter! Sans eux..."

Je me suis rallongée, la tête de nouveau posée sur son torse. Les cheveux éparpillés, ondulant sur mon visage. Je me suis bercée de douce illusions, de cette image omniprésente de verdure et de calme. Que ce serait bien, de tout oublier.... J'ai redressé la tête et j'ai posé mes lèvres sur les siennes puis je l'ai regardé, sans un mot. Je ne savais pas quoi dire de plus, je voulais qu'il me suive dans mes idées folles et fantasques. Presque impossibles. Je voulais qu'il oublie lui aussi.
Revenir en haut Aller en bas
https://okayo.forumsrpg.com
Akemi Ten

Akemi Ten

Messages : 51
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 33

Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten EmptyLun 28 Juin - 15:25

Partir? Maintenant, tout de suite? C'était une idée qui me plaisait à vrai dire. Je l'ai embrassée et je me suis redressé.

- Je vais faire nos bagages, je me dépêche. Attends moi ici!

J'ai quitté la pièce et d'un geste de main, j'ai transformé cet endroit en un monde de verdure où le soleil tapait fort, où dans les hautes herbes se trouvaient un chat, des papillons et d'autres libellules et coccinelles. Derrière elle, un champs de tournesol, à sa droite, un arbre, centenaire et tout autour, l'horizon comme infini. Pourquoi attendre? Certes, c'était peut-être mieux en vrai, mais nous pouvions bien nous bercer d'illusions en attendant. De mon côté, je créais des grooms habillés de noirs, mes petits préférés, qui faisaient les bagages autour de moi en même temps que je réfléchissais. C'était dur de se concentrer à la fois sur le paysage, et à la fois sur ces petits serviteurs. Je décidais donc de citer tout haut ce qu'ils devaient emmener tout en continuant d'imaginer le décor.

"Des vêtements pour une semaine pour Louna et moi, des robes, pantalons et t-shirt pour elle, des brosses à dents, un peigne, du dentifrice, son appareil photo, son baladeur, son téléphone et ça devrait être bon."

Je dégainais mon téléphone et louais pour une semaine une belle maison blanche dans un endroit extrêmement reculé, entourée de verdure et baignée de soleil. Le tout pour un prix assez élevé mais je m'en fichais, j'avais assez d'argent comme cela. La propriétaire me proposa même de mettre des courses pour toute la semaine dans le frigo comme supplément.

Je pris mes clefs de voiture, déposées dans un bocal à poisson où gisait une tonne d'autres clefs et dans un grand sourire, j'allais chercher Louna.


"Allons-y!" Murmurais-je dans l'encadrement de la porte. Je laissais un mot à Mina sur la table de la cuisine et quittais l'appartement avec ma bien-aimée, laissant disparaître ce monde derrière nous...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Appartement n°4 -Akemi Ten _
MessageSujet: Re: Appartement n°4 -Akemi Ten   Appartement n°4 -Akemi Ten Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Appartement n°4 -Akemi Ten

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Okayo :: BLABLABLA :: // Corbeille-