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 Louna Reyne

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Louanne Reyne

Louanne Reyne

Messages : 313
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 33

Louna Reyne  _
MessageSujet: Louna Reyne    Louna Reyne  EmptyDim 27 Juin - 17:10

|| Louna REYNE ||

  • Nom : Reyne.
  • Prénom : Louna / Louanne.
  • Âge : 19 ans.
  • Passion : Chant / Danse.
  • Emploie : Serveuse / Mentor des disparus / Maman.
  • Don : Transformation en louve.
  • Rang : Disparue.

  • Physique :

    Louna possède de long cheveux rose/Brun, légèrement ondulés par temps de pluie et parfaitement raides le reste du temps. Elle possède de grand yeux bleu dont le regard est soutenue par de grands cils noir. Ses yeux arborent une couleur presque translucide, tel de l’eau trop pur. Quand on les observes attentivement on peut presque y voir des gouttes. Vous l’aurez compris ses yeux sont sa plus grande fierté. Elle n’est pas trop grande, ni trop petite, d’habitude pas trop maigre ni trop grosse, mais dernièrement elle a perdu beaucoup de kilos, ses joues se sont creusées. Un petit sac d’os! Son visage est parfaitement dessiné, un petit nez, des lèvres bien galbées, de couleur pêche. Une peau blanche comme neige. Elle aime porter des tenues « mignonnes », des petites tuniques ou petites robes qui ne lui collent pas à la peau, souvent pleines de dentelles et de rubans, bouffants un peu bas, qui lui tombe pas plus bas que les genoux, ni plus haut. Elle aime aussi porter des ballerines ou des sandalettes l’été, cela lui donne l’impression d’être légère et vraiment en vacance. Il lui arrive parfois de porter des chapeaux de pailles, ce qu’elle à copié sur sa cadette Mina. L’hivers elle se contente de gros pulls, de jeans et de bottes. Louna est du genre frileuse.

    Pour tout accessoire elle porte une vielle chaîne en argent ou pendouille un vieux grelot rouillé qui ne fait plus de bruit. C’est un symbole plein de souvenirs et de promesses non achevées.


  • Caractère :

    La jeune fille est de naturel souriante, un caractère bien trempé, un poing facile. Elle aime la vie et particulièrement la liberté, par ailleurs elle aime sa sœur ou qui se soit qui se présente dans sa vie, du moment qu’il reste aimable et tiens ses distances avec sa cadette. Bref vous savez quoi faire pour obtenir ses bonnes grâces, gardez vos distances avec Mina.

    Ceci étant s’est la louna de tout les jours, mais depuis quelques mois elle broie du noir et cause très peu, de même que ces sourires qui se font rare. Elle est pourtant dans la voie de guérison. Ne reste plus cas patienter encore quelques temps. Elle ne sera sans doute plus jamais la même après la perte d’autant d’êtres chers, elle mûrit, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose.



  • Histoire :

    S'était une petite fille, au cheveux noir comme l'ébène, aux yeux bleu comme l'océan, née un soir de pleine lune dans la foret dense et froide. La princesse des loups.

    Nous étions deux gamines parfaitement heureuse, tu l’étais sans doute plus que moi à l’époque. Je te voyais courir et je riais aux éclats assise dans l’herbe à t’observer ainsi t’amuser. Nous étions inséparable déjà. Quand quelqu’un touchait ne serais-ce cas l’un de tes cheveux je ne me gênais pas pour le remettre en place. Je jouais de mes poings afin de te protéger, s’était mon rôle en tant que grande sœur, en tant qu’ainée de la famille. Mina, tu étais sans doute suffisamment forte pour prendre soin de toi-même, mais je ne l’ai jamais entendu de cette oreille. Puis il a eu cet accident de voiture, papa était malheureux, il avait perdu celle qu’il aimait et toi tu ne disais rien. La cicatrice qui barrait ton dos devait être semblable à celle qui barrait ton cœur. A jamais tu serais changé, tes rires n’étaient plus les mêmes, ton comportement non plus. Tu étais devenue calme, parfois même dans la lune, comme si une autre personne te causais. A cette époque je ne savais pas encore à quel point cet accident t’avais changé, les apparences étaient là mais elles nous mentait. Tu ne serais plus jamais la même. Plus jamais. Un matin je me suis réveillée à tes côtés sur le toit de la maison, c’est vrai, il nous arrivait souvent d’observer les étoiles jusqu’à très tard, je te racontais des histoires sur ses astres à des milliers de kilomètres de nous, je te promettais qu’un jour j’irais sur chacune d’entres elles. Je me persuadais qu’une vie meilleur m’y attendrais, je voulais t’y emmener, te faire tout oublier. Mais ce matin là à mon réveil, ce n’étais plus toi, plutôt une inconnue, une fille dont je ne savais rien. On a longuement discuté, pour la première fois de ma vie j’ai rencontré Nami. Que dire d’elle, sa vie avait basculé en même temps que la tienne Mina, mais elle ne semblait pas t’en vouloir, pas plus que je te reprochais la mort de maman. Parce-cas vrai dire nos choix conduisent forcément à des issues désagréables, mais tu n’en savais rien, comment aurais-tu pus prédire ce qui aurait lieu ce jour là. Papa aussi l’avait compris, je voyais bien l’amour qu’il te portait lorsqu’il te prenait subitement dans ses bras. Dans ses moments là, il avait un micro sourire, celui qu’il n’offrait cas maman avant. C’est vrai, avec les années tu ressemblais de plus en plus à nôtre mère. Le même visage plein de douceur, la même patience, le même regard….

    Je n’accordais pas beaucoup d’importance aux gens, sauf à toi et papa. Pourtant, lorsque ce petit brun qui était toujours assis à côté de moi en classe m’annonça qu’il partait, j’ai ressentie un pincement au cœur. Je venais de perdre quelqu’un que j’appréciais. Ce jour là je me suis jurée de ne jamais t’abandonner Mina, même si pour cela je devais commettre les pires ignominies possibles. Je t’aimais sans doute trop, je te chérissais comme la seul fortune qu’il me restait. Le temps nous à fait mûrir, nous à fait comprendre que la vie n’était pas possible ainsi. Tu ne te contrôlais pas et moi non plus. Si un accident survenait en plein cour que dirions-nous? Il fallait en parler, mais avec qui? Nous avons finalement débité notre histoire d’une seul traite à papa. Il l’a plutôt bien prit puisqu’il nous a accompagné jusqu’à Okayo. Nous n’aurions pus rêver d’une meilleur famille même si le temps semblait dissoudre ce lien. Les premières années au pensionnat furent un soulagement, apprendre à contrôler son don, faire de nouvelles connaissances. Chacune de nôtre côté nous apprenions à vivre dans un environnement qui dépassait l’entendement. Tous ses gens, tous ses dons. S’était incroyable. J’ai rencontré Zachs, il était drôle, attentionné, ce dont j’avais besoin. Je me suis attachée à lui, s’était plus que de l’amitié, mais ce n’était pas suffisant pour survivre à ce qui allait se produire. L’état nous à finalement trouvé, il a fait de nôtre vie un cauchemar. Combien ont perdu la vie en luttant pour une liberté qu’on ne leur offrirait jamais? Zachs était l’un d’eux, un de ses malheureux qui avait lutté pour ses convictions. Il avait perdu. Je suis restée inerte un moment, je soupirais, je pleurais, puis je reprenais mes occupations, je pleurais, je reprenais, je pleurais…. J’ai passé plusieurs semaines ainsi. Sans le soutien de Mina qui veillait sur moi, sans les retrouvailles avec Akemi, sans doute ne m’en serais-je pas remis. Il semblait que la mort me poursuivait. Je voyais tout ceux que j’aimais disparaitre. S’Est-ce qui m’a poussé à rejoindre les sacrés. Je voulais m’assurer que personne ne viendrait blesser Mina. Qu’elle serait toujours plus ou moins là à mes côtés. Etre sacré signifie aussi abandonné les damnés, tuer, mais la liberté n’a pas de prix, la vie non plus, si en échange de la vie de Mina je devais jouer la grande faucheuse, alors soit. Ce n’était pas si grave, mon cœur s’essoufflait de toute façon, tôt ou tard s’est moi qui les quitteraient, je voulais juste m’assurer de partir la première. J’ai flirté avec la mort, jusqu’à ce qu’une rencontre bouleverse ma vie. Etant du clan adverse je n’avais plus de nouvelle de Mina, sauf des photos m’assurant de sa bonne santé, il m’arrivait parfois de faire un tour au dojo, du moment que je voyais sa silhouette j’étais heureuse. Elle se portait bien. Tout aurait du perdurer ainsi, mais cette mission avait mal commencé. J’ai flirté avec un client pour finalement le coincé et lui faire la peur de sa vie. J’aurais sans doute du deviner à travers ses grosses lunettes qu’il n’était pas dupe. Parce qu’après la petite scène du restaurant, quelqu’un m’attendait dans la ruelle sombre. J’imagine que si ça avait été n’importe qui je ne me serais pas sentie en danger, mais lui! A la lueur du seul réverbère présent je l’ai vue, Akemi, un rictus malsain sur le visage, une aura menaçante. J’ai continué ma route, d’un pas assuré. Mais il ne m’aurait pas laissé filé, une mission s’est une mission, la sienne était de me tuer. Il s’est servie d’une illusion, celle de Mina pour me faire flancher, je n’ai jamais cédé. Ce soir là il m’a laissé la vie sauve, je n’ai jamais compris pourquoi. Je sais seulement qu’une fois rentrée dans mon appart délabré, j’ai pleuré sans retenue. Cette vie pourris qui en aurait voulus. Même Mina devait me haïr d’agir ainsi. Mais je ne voulais plus qu’une autre personne disparaisse de ma vie.

    Quelques mois plus tard j’apprenais que Zachs était de retour, je n’ai jamais compris, ressuscité? A quoi bon comprendre. Après plusieurs tentatives inutiles de sa part et de Mina pour me ramener dans le droit chemin, la sentence que j’attendais est tombée. Une attaque au sein d’Okayo? Pourquoi devrais-je tuer des connaissances, Mina y serait, elle serait au centre de cette bataille, elle risquait de mourir, je ne voulais pas voir ce spectacle. Ce jour là j’ai fais plusieurs choix, qui m’ont conduit sur des chemins variés, certains bons, d’autres moins. Ce jour là j’ai décidé de tout arrêter, je ne voulais plus faire partie de ce conflit entre l’état et ses maudits. Ce jour là j’ai décidé de suivre Akemi, j’ai fais un choix, mon cœur en à fait un. J’ai délaissé mon amour pour Zachs en échange de celui d’Akemi. Le premier de mes choix était sans conteste bon, le second peut être moins… J’ai vécu de très bon moment, j’ai été pleinement heureuse, pour tout avouer j’ai mûri au côté de ce garçon. Mais à quel prix? Encore celui de la vie?
    Akemi et moi, s’était le jour et la nuit. Derrière son air de mauvais garçon, derrière la colère et la fumée de cigarette ce cachait quelqu’un de doux et patient, un être emplie d’amour. Derrière mes regards ternis, mes escapades, mon besoin constant de liberté, je n’étais que le reflet d’un don qui grignotait peu à peu ma personnalité. Je n’étais pas capable de rester sagement à ses côtés, de m’engager auprès de quelqu’un, je n’étais pas capable d’aimer sans retenue, sans hésiter, parce qu’en échange, je prenais le risque de souffrir. Au tout début j’ai lutté, je me suis efforcée de contrôler ce sentiment grandissant. Mais il me rendait heureuse, depuis combien d’années n’avais-je pas souris de cette façon? Avec insouciance. Mina était à mes côtés, tout était parfait. Alors je me suis laissée approcher. Je n’aurais pas dus, parce qu’encore une fois je suis tombée de haut, de très haut cette fois-ci.

    Je ne savais pas que perdre quelqu’un pouvait vous faire aussi mal, j’aurais pourtant dus y être préparée, mais perdre Akemi s’était la goutte de trop, s’était ce petit pas qui vous pousse dans le vide et qui au lieu de vous soulager, va plonger tant d’autres avec vous. Je me souviens parfaitement de cette journée.

    Comme tous les jours j’étais venus très tôt le matin, j’aimais bien son appartement, mais je n’y dormais jamais, s’était un principe. Allez savoir pourquoi. Toujours est-il que ce matin là j’étais d’humeur taquine. J’avais le sourire au lèvres, les yeux pétillants. Je rayonnais de bonheur.

    « Akemi! Tu fais la vaisselle, elle est encore là ton amante? »

    Je m’étais collée dans son dos et j’y avais déposé ma tête, j’étais bien, ces gestes, qui aurait cru qu’un jour je les feraient. Louna Reyne… Impossible. Elle tapait sur les garçons à l’époque du bac à sable et la seul personne au monde qu’elle aimait s’était sa sœur. Je ris à cette pensée. Je l’ai lâché et je suis venus m’adosser à la table, la scène est devenu bizarre, je me souviens m’être retrouvée assise sur la table, embrassée par l’homme que j’aimais et pouf, une assiette de cassée. Je me souviens aussi lui avoir dit « Ah! C’est marrant! Tu sais qu’on casse des assiettes dans certains pays pour les fiançailles! Alors comme ça tu va l’épouser! Dommage… » J’avais ris de bon cœur. S’était stupide, je n’avais aucune envie de partir, d’aller travailler, mais j’avais un loyer à payer. Je l’ai embrassé une dernière fois, je me suis emparée de mes affaires et j’ai descendu les marches. Je l’ai abandonné au milieu des débris d’assiette, sans savoir que ce visage, je ne l’apercevrais sans doute plus jamais. Le soir comme d’ordinaire je suis passée chez lui, la porte d’entrée était entrebâillée. Jai été surprise, l’appartement n’était éclairé que par la lueur de la lune, mais on pouvait voir les meubles sans dessus dessous, certains d’entres eux en lambeaux, des morceaux de verres éparpillés partout, des tâches de sang. Et avec la quantité qu’il y en avait, il ne pouvait qu’être mort, s’était une certitude. Dans ce genre de scène la fille appelle les flics et crie « au meurtre! ». Seulement voila, pas une Damnée, à moins de vouloir finir ses jours en prison, ou plutôt connaitre une mort douloureuse.

    Pour me consoler, mon premier réflexe a été de nier l’évidence, avec Mina nous avons prit le soin de tout nettoyer et de tout ranger. Je me suis installée ici. Puis les jours se sont écoulés, et j’ai perdue espoir, au bout de plusieurs mois je me suis fais une raison, s’était définitivement finit. Je restais des heures assises sur la canapé à regarder la ville qui grignotait l’horizon. Mina venait me rendre visite de temps en temps, remplir le frigo et me préparer à manger. J’ai cru revivre une mauvaise partie de mon histoire, pourtant il était évident que cette fois-ci s’était différent. Je me suis laissée souffrir à petit feu, en ne me nourrissant plus que le stricte nécessaire. Seulement de quoi vivre. Je suis devenue un automate qui agissait sans vraiment en avoir conscience…

    Mina fait souvent la discussion, elle me relate les évènements récents, les bêtises cas inventé Zachs, les propos osés qu’il débite. Elle rit en racontant cela et moi je l’écoute avec attention même si je ne parle pas beaucoup. Je souris. C’est très récent, mais sans doute suis-je dans la bonne voie. Après tout, Mina est toujours-là elle. Je me dois d’être forte pour ma petite sœur. Il faut que je veille sur elle, que je frappe les garçons qui la dévore des yeux. Je peux vivre pour elle…
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Louna Reyne

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